17 September 2020
La TCRI dévoile de nouvelles données sur la situation des personnes demandant l’asile et travaillant dans les services essentiels
Montréal, 17 septembre 2020 – La Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes (TCRI) dévoile les données d’un sondage mené auprès de quelque 400 personnes demandant l’asile et ayant travaillé dans les services essentiels au Québec pendant la pandémie de la COVID-19.
Ce sondage révèle des conditions de travail et de vie précaires pour ces travailleurs essentiels, notamment un accès difficile aux soins de santé et aux services de garde. À l’aube d’une prévisible seconde vague lors de laquelle ces personnes seront encore au front, les organismes de la TCRI demandent aux gouvernements provincial et fédéral d’accélérer la régularisation du statut de tous les travailleurs essentiels demandeurs d’asile et de favoriser leur accès aux services.
Quelques faits saillants du sondage (près de 400 répondant.e.s)
- Près de la moitié de l’échantillon (49 %) travaillait dans le secteur de la santé et des services sociaux (CHSLD, hôpitaux, etc.), 19 % travaillaient dans le secteur de l’industrie agroalimentaire ou agricole, 8 % dans le secteur du commerce de détail et 7 % dans le secteur du transport.
- 42 % des répondant.e.s occupaient la fonction de préposé.e.s aux bénéficiaires.
- Seulement un peu plus de la moitié des personnes (56 %) ayant ressenti des symptômes liés à la COVID-19 ont eu un test de dépistage.
- Parmi les personnes qui ont ressenti des symptômes de la COVID-19, 64 % des répondants.e.s ont déclaré avoir eu des difficultés à obtenir des soins de santé.
- 93 % des parents interrogés qui ont voulu inscrire leurs enfants aux services de garde d’urgence se sont fait refuser l’accès en raison de leur statut de demandeur d’asile, alors qu’ils y avaient droit pendant la crise de la COVID-19.