Le 21 novembre dernier, nous adressions une lettre au ministre de l’Immigration, la Francisation et l’Intégration, Jean-François Roberge ainsi qu’à Bernard Drainville, ministre de l’Éducation, au sujet des récentes coupures en francisation.

Ces récentes coupures en plongent non seulement les personnes immigrantes dans une incertitude quant à leur intégration et leur établissement au Québec, elles entraînent avec elles la sursollicitation des organismes de première ligne, désormais dans l‘obligation de faire les frais d‘une mauvaise coordination ministérielle.

Ces coupûres ne sont mêmes pas dûes à des problématiques d’ordre financier, puisqu’en en vertu de l’Accord Canada-Québec relatif à l’immigration, les mesures de francisation des nouveaux arrivants s’autofinancent au Québec depuis 1992 grâce aux transferts fédéraux. Elles ne devraient donc pas faire l’objet de restrictions au niveau de l’accès.

À travers cette lettre envoyée, les organismes communautaires demandent à ce que le tir soit rectifié au plus vite. Ils renouvellent également leur demande dêtre consultés à l’avenir pour mettre à profit leur expertise et prévenir de tels incidents.